Les meilleurs modes de cuissons pour votre santé

Mode de cuissons sains, santé : conseils pratiques pour préserver les nutriments

La façon dont vous cuisinez vos aliments a un impact direct sur leur valeur nutritionnelle et votre santé. Adopter des modes de cuisson sains comme la cuisson à la vapeur, à l’eau ou au four permet de préserver davantage les qualités nutritionnelles des aliments tout en limitant l’ajout de matières grasses. Prendre soin de votre alimentation commence avec la manière dont vous préparez vos repas.

Des légumes frais cuits sainement dans une cuisine moderne avec un cuiseur vapeur et une poêle, entourés d'ingrédients naturels.

Vous vous demandez sans doute comment mieux choisir parmi les différents modes de cuisson pour favoriser une alimentation saine. Découvrez les avantages et les inconvénients de la cuisson à la vapeur, de l’ébullition, du sauté, ou même du micro-ondes, afin de mieux comprendre comment agir pour votre santé et celle de votre famille. Faites évoluer vos habitudes pour profiter d’une cuisine savoureuse et bénéfique grâce à des méthodes validées et adaptées à tous les styles de vie, comme expliqué dans ce guide pratique sur les différents modes de cuisson.

Principes et méthodes de cuissons sains pour préserver la santé

Une personne prépare des légumes frais dans une cuisine moderne avec des ustensiles de cuisson sains comme un panier vapeur et un pot d'eau bouillante.

La cuisson joue un rôle déterminant sur la qualité nutritionnelle et la digestibilité de vos repas. Adopter les bons procédés peut préserver les nutriments essentiels tout en optimisant la saveur des aliments.

Préservation des nutriments essentiels

Les légumes, légumineuses, et fruits de mer sont naturellement riches en vitamines, minéraux, oligo-éléments, et antioxydants. Mais ceux-ci sont sensibles à la chaleur, à l’eau et à l’oxygène. Pour limiter la perte de nutriments, privilégiez des méthodes telles que la cuisson vapeur douce avec un panier en bambou ou en inox.

La cuisson à la vapeur limite le lessivage des nutriments solubles dans l’eau et empêche la destruction des vitamines thermosensibles. Utilisez une faible quantité de matière grasse pour préserver les qualités nutritionnelles. Les viandes maigres perdent aussi moins de minéraux si elles sont cuites à température basse.

L’utilisation d’huiles végétales de qualité, comme l’huile d’olive ou de colza, lors de la cuisson à basse température, aide à préserver la biodisponibilité des nutriments liposolubles. Évitez les températures élevées qui peuvent causer des réactions chimiques nocives et réduire la valeur nutritive.

Cuissons douces et faibles en matières grasses

Les méthodes de cuisson douce, telles que la cuisson vapeur ou la cuisson à l’étouffée, conservent l’humidité et protègent la saveur naturelle des aliments. Les légumes, viandes maigres et légumineuses bénéficient particulièrement de ces techniques, car elles minimisent l’ajout de matières grasses.

Préférez l’huile d’olive vierge extra, l’huile de colza, ou de tournesol pour la cuisson à basse température. Ces huiles préservent mieux les acides gras essentiels et réduisent la formation de composés indésirables.

Pour limiter l’apport en graisses, évitez les fritures et cuisson à feu vif. Découvrez la cuisson en papillote, qui permet de cuire à la vapeur dans son propre jus, renforçant l’alimentation équilibrée sans ajout superflu d’huiles.

Impact des techniques de cuisson sur le bien-être

Choisir des modes de cuisson sains contribue directement à votre bien-être quotidien. Une cuisson adaptée des aliments favorise la digestibilité, en particulier pour les légumineuses et viandes maigres, tout en évitant les sensations de lourdeur.

La cuisson vapeur douce ne se contente pas de préserver la valeur nutritive : elle soutient aussi l’équilibre digestif. En minimisant les réactions chimiques indésirables, vous limitez la production de substances irritantes pour le système digestif ou le métabolisme.

Enfin, faire varier les méthodes de cuisson et utiliser des ingrédients frais permet de maintenir une alimentation aussi riche qu’agréable à déguster. Des informations pratiques sur les modes de cuisson sains sont proposées dans cet article sur les méthodes de cuisson saines.

Comparatif des principaux modes de cuisson et conseils pratiques

Différents modes de cuisson influencent la conservation des nutriments, le goût, et la formation de composés potentiellement nocifs. Le choix du matériel de cuisson et la gestion de la température sont déterminants pour votre santé et la qualité de vos repas.

Cuisson à la vapeur, à l’eau et pochage

La cuisson à la vapeur est l’une des méthodes les plus recommandées pour préserver les vitamines, minéraux, et saveurs naturelles des aliments. Vous n’avez pas besoin d’ajouter de matières grasses, ce qui permet de limiter l’apport calorique et d’éviter la détérioration des graisses sensibles. Les appareils comme les paniers vapeur et les cocottes spéciales sont adaptés.

Le pochage, qui consiste à cuire doucement les aliments dans un liquide frémissant, permet également de réduire la perte de nutriments tout en préservant la texture. Vous pouvez aussi pocher les aliments dans un bouillon aromatisé avec des épices et des herbes pour enrichir le goût.

La cuisson à l’eau, surtout si l’eau est jetée ensuite, peut entraîner une fuite d’éléments nutritifs hydrosolubles comme la vitamine C ou les vitamines du groupe B. Privilégiez le réemploi de l’eau de cuisson en soupe pour limiter ce gaspillage. Retrouvez plus d’informations sur les avantages de la cuisine à la vapeur ou à l’eau sur Vidal.

Cuisson au four, plancha et papillote

Le four offre de multiples possibilités : rôtissage, cuisson lente, ou en papillote. Rôtir permet de conserver la tendreté des protéines animales tout en développant des arômes complexes grâce à la réaction de Maillard. La cuisson en papillote, enveloppant vos aliments dans du papier sulfurisé, préserve l’humidité et concentre les saveurs naturelles.

La plancha favorise une cuisson rapide à haute température avec peu ou pas de matières grasses. Veillez à ne pas dépasser le point de fumée des huiles pour éviter la formation de composés nocifs. L’utilisation de marinades aux herbes réduit les substances potentiellement dangereuses et renforce les saveurs.

N’hésitez pas à varier le matériel de cuisson : poêles antiadhésives pour une cuisson légère, cocottes en fonte pour les cuissons longues. Privilégiez les modes doux pour limiter la formation d’acrylamide et de substances indésirables issues du brunissement excessif. Plus de détails concernant les équipements adaptés et les techniques sur Gerbeaud.

Cuisson au wok et alternatives rapides et saines

Le wok est idéal pour sauter rapidement légumes, viandes ou poissons, ce qui conserve au mieux la texture et la saveur. L’utilisation de petites quantités d’huile limite le détachement des graisses et le risque de formation de composés nocifs liés à la surchauffe. Vous pouvez ajouter des épices et herbes en fin de cuisson pour donner du goût sans matières grasses.

Préférez un wok en acier ou en fonte pour une chauffe rapide et uniforme. Les aliments restent croquants, réduisant la perte de nutriments sensibles à la chaleur. Les alternatives comprennent la cuisson à la poêle antiadhésive, qui permet de cuire rapidement sans excès d’huile.

La cuisson rapide au micro-ondes est également adaptée pour réchauffer ou cuire à basse température en limitant la dégradation des qualités nutritionnelles. Pour plus de conseils sur les différentes méthodes, visitez Couteauxduchef.

Impacts des cuissons à haute température et substances nocives

Les cuissons à haute température, comme le barbecue, la grillade ou la friture intense, peuvent générer des substances toxiques telles que l’acrylamide ou les hydrocarbures aromatiques polycycliques. La réaction de Maillard, responsable du brunissement et du goût, peut aussi entraîner la création de composés cancérigènes si la température est trop élevée ou si la cuisson se prolonge.

Le choix du matériel de cuisson influence la formation de ces substances. Évitez les ustensiles abîmés et surveillez l’état des revêtements antiadhésifs. Limitez l’exposition directe à la flamme, ne consommez pas les parties carbonisées, et ne dépassez pas le point de fumée des huiles.

Utilisez des marinades contenant herbes et épices, qui limitent la production de composés nocifs selon les recherches récentes. Privilégier les cuissons douces contribue à préserver votre santé à long terme, comme le recommande Doctissimo.

Comment bien vieillir ?

Bien vieillir grâce au sport et à l’alimentation : stratégies efficaces pour une longévité en santé

Bien vieillir repose sur des choix quotidiens en matière de sport et d’alimentation qui favorisent la santé, le bien-être et une meilleure espérance de vie. Pratiquer une activité physique régulière aide à préserver votre autonomie, renforce vos muscles et protège vos articulations à long terme. L’alimentation équilibrée, quant à elle, permet d’apporter à votre organisme les nutriments essentiels pour maintenir une bonne vitalité.

Un groupe de personnes âgées faisant du sport dans un parc avec une table de pique-nique contenant des aliments sains.

En combinant exercices adaptés et repas sains, vous avez entre vos mains les clés pour améliorer réellement votre qualité de vie et prévenir de nombreuses maladies liées à l’âge. Des études démontrent que l’association de la nutrition et de l’activité physique joue un rôle majeur dans la préservation de la masse musculaire ainsi que dans la prévention des fractures et des problèmes de mobilité, autant d’aspects cruciaux pour un vieillissement en bonne santé.

Les piliers du bien vieillir : Sport et alimentation

Un couple de personnes âgées fait de l'exercice léger dans un parc ensoleillé près d'une table avec des fruits et légumes frais.

 

L’importance de l’activité physique régulière

Pratiquer une activité physique de façon régulière permet de maintenir la force musculaire et l’équilibre. Cela réduit les risques de chutes, fréquentes avec l’âge, et contribue à préserver la mobilité au quotidien.

Plusieurs études montrent que même des sports d’intensité modérée, comme la marche rapide, la natation ou la gymnastique douce, offrent des bénéfices notables pour le corps et le moral. Le sport aide aussi à limiter la perte d’os et à soutenir la masse musculaire.

Intégrer des exercices d’endurance, de souplesse et de renforcement musculaire à votre routine quotidienne contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires et métaboliques. Adopter un rythme adapté et régulier est essentiel pour bien vieillir et rester indépendant le plus longtemps possible, comme l’indique cette étude.

Fondements d’une alimentation équilibrée

Manger équilibré joue un rôle clé dans la préservation de la santé avec l’âge. Une alimentation variée, riche en fruits frais, légumes, protéines maigres et céréales complètes, couvre tous les besoins en vitamines et minéraux nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.

Limiter les produits ultra-transformés, le sucre raffiné et les excès de graisses saturées permet de préserver le cœur et les artères. Des apports suffisants en calcium et en vitamine D soutiennent la santé osseuse, réduisant les risques d’ostéoporose et de fractures.

Privilégiez des repas colorés et bien répartis dans la journée. L’alimentation doit s’adapter aux besoins spécifiques de chaque étape de vie afin de soutenir vos défenses immunitaires et faciliter la prévention des maladies, selon les recommandations sur le rôle de l’alimentation dans le bien vieillir.

Synergie entre sport et nutrition

La combinaison du sport et d’une alimentation saine produit des effets bénéfiques supérieurs à ceux d’une seule action. L’activité physique augmente la dépense énergétique, ce qui favorise un métabolisme efficace et aide à gérer le poids corporel.

Après l’effort, un apport nutritionnel adapté facilite la récupération musculaire et diminue le risque de blessures. Les protéines maigres, les glucides complexes et une bonne hydratation sont primordiaux pour optimiser les effets du sport.

En équilibrant vos habitudes sportives et alimentaires, vous favorisez la prévention des pathologies liées à l’âge et soutenez votre autonomie. Cette synergie constitue un véritable pilier du bien vieillir, plébiscité par des spécialistes de la nutrition sportive senior.

Adapter l’activité physique pour bien vieillir

Un groupe de personnes âgées faisant des exercices doux dans un parc avec une table de fruits et légumes frais à côté.

Pratiquer une activité physique adaptée permet de soutenir votre santé et votre autonomie, notamment en ralentissant la perte de masse musculaire, en préservant votre mobilité et en limitant les risques de chutes. Il est essentiel de choisir des exercices et des sports qui conviennent à votre condition physique et à vos besoins quotidiens.

Renforcement musculaire et maintien de la masse

Le renforcement musculaire est crucial pour lutter contre la sarcopénie, c’est-à-dire la diminution progressive de la masse et de la force musculaires liée à l’âge. En stimulant régulièrement vos muscles, vous améliorez votre posture et votre équilibre, réduisant les risques de perte d’autonomie.

Des exercices simples, comme les squats, le gainage ou l’utilisation de bandes élastiques, sont efficaces et accessibles. Il est recommandé de pratiquer le renforcement musculaire au moins deux fois par semaine, en ciblant tous les principaux groupes musculaires.

Vous pouvez intégrer ces exercices à la maison ou en salle, avec ou sans matériel. Un encadrement par un professionnel de l’activité physique adaptée peut faciliter l’apprentissage des gestes sûrs et efficaces.

Souplesse, mobilité et prévention des chutes

Maintenir votre souplesse et votre mobilité vous aide à effectuer les gestes du quotidien sans difficulté et à limiter le risque de chutes. Les étirements dynamiques, les exercices d’équilibre et les mouvements d’amplitude stimulent les articulations et renforcent la proprioception.

Le travail de la mobilité articulaire est particulièrement utile pour prévenir les raideurs et favoriser une meilleure récupération après un effort. Consacrer 10 à 15 minutes par jour à étirer principales zones comme les jambes, les hanches, et le dos permet d’entretenir durablement cette souplesse.

Des études montrent qu’une activité physique régulière diminue sensiblement le taux de chutes chez les personnes âgées. Pour plus de conseils, les recommandations pratiques sont accessibles sur le site Pour les personnes âgées.

Exemples d’activités adaptées : marche nordique, vélo, natation, yoga

Voici quelques activités sportives particulièrement adaptées pour bien vieillir :

  • Marche nordique : Elle active le haut et le bas du corps, améliore l’équilibre et l’endurance tout en restant modérée.
  • Vélo : Idéal pour renforcer les jambes et activer la circulation sans traumatisme articulaire.
  • Natation : Très complète, elle développe la force, la souplesse et l’endurance, avec un faible risque de blessure.
  • Yoga : Parfait pour l’équilibre, la concentration et la flexibilité, il favorise aussi la réduction du stress.

Ces activités peuvent facilement être modulées selon votre niveau et vos préférences. Participer à des cours adaptés permet aussi de créer du lien social, ce qui contribue à votre bien-être global. Plus d’exemples sont présentés sur Terre des seniors.

Conseils pratiques pour rester actif après la retraite

Après la retraite, il est utile d’intégrer l’activité physique à votre quotidien pour continuer à profiter de ses bienfaits. Fixez-vous des rendez-vous réguliers pour vos séances et variez les activités pour maintenir la motivation.

Voici quelques conseils à mettre en place :

  • Privilégiez les déplacements à pied ou à vélo pour les petites courses.
  • Inscrivez-vous à des ateliers collectifs de gym douce, natation ou yoga dans votre commune.
  • Hydratez-vous bien avant, pendant et après chaque séance, et prévoyez des repas riches en protéines et légumes, en suivant les recommandations Pour bien vieillir.

Gardez à l’esprit que la régularité est plus importante que l’intensité. Commencez progressivement et écoutez votre corps pour prévenir tout inconfort ou blessure. Un accompagnement adapté par un professionnel est recommandé si vous débutez ou si vous avez des fragilités particulières.

Adopter une alimentation optimale pour la longévité

Pour vieillir en bonne santé, il est crucial de privilégier une alimentation équilibrée. Certains groupes d’aliments et habitudes spécifiques apportent de réels bénéfices sur le plan de la longévité, du bien-être au quotidien et de la prévention des maladies chroniques.

Fruits, légumes et nutriments essentiels

Votre assiette devrait contenir une grande variété de fruits et de légumes. Ces aliments sont riches en fibres, vitamines, minéraux et antioxydants qui protègent vos cellules du stress oxydatif et participent au bon fonctionnement de l’organisme.

Consommez au moins cinq portions par jour, en variant les couleurs et les types. Les légumes verts à feuilles, les baies, les carottes et les agrumes apportent chacun des nutriments essentiels comme la vitamine C, la vitamine K, le potassium et le bêta-carotène.

Intégrer plus de végétaux, comme dans le régime des zones bleues, favorise la longévité. Une alimentation ainsi structurée réduit le risque de nombreuses pathologies chroniques et préserve l’autonomie.

Rôle des protéines maigres, produits laitiers et céréales complètes

Inclure des protéines maigres est important pour le maintien de la masse musculaire, surtout avec l’âge. Les poissons, volailles sans peau, œufs, légumineuses et tofu offrent des sources favorables, peu grasses et riches en éléments essentiels.

Les produits laitiers contribuent à l’apport en calcium, en vitamine D et en protéines. Privilégiez les yaourts, fromages blancs et laits partiellement écrémés, qui aident à préserver la santé osseuse.

Choisissez des céréales complètes comme le pain complet, le riz brun, le quinoa ou les flocons d’avoine, qui facilitent la digestion et stabilisent la glycémie. Ce type d’alimentation s’inscrit dans les recommandations pour bien vieillir transmises par les nutritionnistes.

Les oméga-3, antioxydants et hydratation

Les oméga-3, présents dans les poissons gras (saumon, sardine, maquereau), dans les graines de lin ou de chia et certaines huiles végétales, soutiennent la santé cardiovasculaire et cérébrale. Les inclure régulièrement vous aide à limiter l’inflammation et à protéger le cerveau.

Les antioxydants sont essentiels pour contrer le vieillissement cellulaire. On les trouve dans les fruits rouges, les noix, le thé vert, le cacao non sucré, et dans divers légumes colorés. Consommer chaque jour des aliments antioxydants est recommandé pour préserver le capital santé.

L’hydratation ne doit jamais être négligée. Buvez au minimum 1,5 litre d’eau par jour, davantage si vous pratiquez une activité physique. L’eau aide à éliminer les toxines et à soutenir les fonctions vitales.

Limiter alcool, tabac et excès alimentaires

Réduire ou éviter l’alcool est primordial pour limiter le risque de maladies du foie, de troubles cardiovasculaires et certains cancers. Si vous choisissez de consommer de l’alcool, faites-le modérément, en respectant les recommandations en vigueur.

Le tabac accélère le vieillissement cellulaire, favorise les cancers et impacte la santé cardiovasculaire et pulmonaire. Bannir le tabac contribue grandement à améliorer la qualité de vie au fil des années.

Adoptez des habitudes alimentaires sans excès : évitez la surconsommation de sucres, de graisses saturées et de produits ultra-transformés. Une alimentation équilibrée, fondée sur la simplicité, l’écoute de vos signaux de faim et la variété, participe à une meilleure santé globale et à la prévention des maladies liées à l’âge.

Préserver sa santé globale et son bien-être

Le bien-être durable repose sur le maintien d’un sommeil réparateur, la gestion du stress, la prévention des maladies chroniques et le soin apporté à la santé mentale. Renforcer vos liens sociaux et développer vos passe-temps participent aussi à une meilleure qualité de vie et à une longévité active.

Qualité du sommeil et gestion du stress

Un sommeil de qualité est essentiel pour la récupération physique, la mémoire et le système immunitaire. Essayez de conserver des horaires réguliers et d’adopter un environnement propice au sommeil : obscurité, calme et température adaptée. L’alimentation influence aussi le sommeil, notamment en évitant les excitants comme la caféine avant de dormir.

La gestion du stress est indispensable pour préserver votre bien-être global. Les techniques de respiration, la méditation et la pratique régulière d’une activité physique contribuent à réduire la tension nerveuse et prévenir l’épuisement. Hydratez-vous suffisamment afin de limiter la fatigue et les troubles de la concentration.

Prenez le temps de vous détendre, que ce soit par la lecture, la marche ou l’écoute de musique. Ces habitudes soutiennent la santé à long terme et limitent les risques de troubles du sommeil et d’accumulation de stress.

Prévenir et limiter les maladies chroniques

L’activité physique et une alimentation adaptée permettent de réduire le risque de nombreuses maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires et certains troubles cognitifs. Adoptez une alimentation riche en fibres, légumes, fruits, protéines maigres et oméga-3 : cela aide à réguler la glycémie et à préserver un bon cholestérol.

L’exercice régulier, même d’intensité modérée, renforce le cœur, améliore la circulation sanguine et soutient le système immunitaire. Évitez la déshydratation en buvant de l’eau régulièrement.

En complément, actualisez vos vaccins pour limiter le risque d’infections. Consultez un professionnel de santé pour des bilans réguliers, ce qui aide à prévenir la dépendance et à détecter précocement d’éventuels problèmes.

Soutenir la santé mentale et l’humeur au quotidien

Préserver votre santé mentale passe par l’entretien d’une bonne humeur, une gestion efficace des émotions et la stimulation intellectuelle. Les activités physiques, même légères, comme la marche ou le yoga, favorisent la libération d’endorphines et stabilisent l’humeur.

Alimentez votre esprit par des lectures, des jeux de mémoire ou l’apprentissage de nouvelles compétences. La pratique régulière de la méditation ou des exercices de pleine conscience peut également limiter l’apparition de troubles cognitifs.

Veillez à demander de l’aide si vous ressentez un mal-être persistant. Parler à votre entourage ou consulter un professionnel soutient votre bien-être psychologique et réduit les risques d’isolement social.

Entretenir les relations sociales et trouver du plaisir dans les passe-temps

Les liens sociaux jouent un rôle majeur dans le maintien de votre bien-être et la prévention du déclin cognitif. Partagez des activités, comme un sport collectif ou des clubs de loisirs, pour renforcer votre sentiment d’appartenance et favoriser le bonheur de vieillir heureux.

Participez à des sorties culturelles, engagez-vous dans le bénévolat, ou simplement prenez le temps de discuter avec vos proches. La variété des passe-temps offre une stimulation mentale et émotionnelle, essentielle à la qualité de vie en avançant en âge, comme illustré dans les conseils pour bien vieillir.

Ne sous-estimez pas l’importance d’un cercle social actif. Il contribue à limiter la solitude, à favoriser l’ouverture d’esprit et à entretenir une dynamique positive au quotidien.

Diététiquement

MD

Sommeil et perte de poids : Comment l’un influence l’autre

Sommeil et perte de poids : Comment l’un influence l’autre

La relation entre le sommeil et la perte de poids est un sujet captivant. Vous vous demandez peut-être s’il existe un lien direct entre ces deux éléments essentiels à notre santé. Des études montrent que bénéficier d’un sommeil de qualité peut effectivement favoriser la perte de poids et la réduction de la graisse corporelle.

Beaucoup de personnes ignorent que le manque de sommeil peut perturber vos habitudes alimentaires et votre métabolisme, rendant plus difficile la perte de poids. Par exemple, le manque de repos peut augmenter l’appétit et les envies de nourriture, tout en réduisant la motivation pour l’activité physique. Cela signifie qu’améliorer votre sommeil pourrait être une stratégie puissante pour soutenir vos efforts de perte de poids, comme le souligne cette étude sur les bienfaits du sommeil pour la santé.

Il est aussi crucial de prendre en compte des facteurs comme le stress mental et les troubles du sommeil, tels que l’apnée obstructive du sommeil (OSA), qui peuvent interférer avec vos objectifs de perte de poids. Une recherche a mis en lumière l’importance de gérer le stress et de maintenir des habitudes de sommeil saines pour une meilleure régulation du poids. En somme, il est clair que pour perdre du poids efficacement, améliorer la qualité de votre sommeil doit être une priorité.

Les fondements du sommeil et de la gestion du poids

Conséquences du manque de sommeil sur l’alimentation

Un sommeil insuffisant a des effets négatifs sur votre alimentation. Il influence les hormones régulant l’appétit et peut conduire à des choix alimentaires moins sains et davantage de fringales.

Hormones et appétit

Le manque de sommeil perturbe les niveaux de ghréline et de leptine, deux hormones essentielles à la régulation de l’appétit. La ghréline stimule l’appétit, tandis que la leptine favorise la sensation de satiété.

Lorsque vous êtes privé de sommeil, le niveau de ghréline augmente et celui de leptine diminue. Ce déséquilibre hormonal vous pousse à manger davantage tout en ayant moins de sentiment de satiété. Cela explique pourquoi vous pourriez vous retrouver à grignoter des aliments sucrés et riches en calories lorsque vous manquez de sommeil.

En outre, la fatigue peut réduire votre capacité à résister à des aliments tentants, augmentant ainsi votre consommation calorique globale. La perturbation de ces hormones a un impact direct sur votre poids et peut contribuer à une prise de poids indésirable.

Choix alimentaires et fringales

Le manque de sommeil affecte vos choix alimentaires en réduisant votre capacité à faire des choix sains. La fatigue vous dirige souvent vers des aliments sucrés et à forte teneur en calories pour obtenir un boost rapide d’énergie. Ces choix peuvent inclure des encas riches en sucre et/ou en graisses, et des boissons caféinées en excès.

Vous pouvez être tenté de consommer des féculents ou des aliments riches en sucres rapides avant de vous coucher. Bien que ces aliments puissent induire une somnolence temporaire, ils sont aussi susceptibles de contribuer à une alimentation déséquilibrée.

Limiter l’alcool et la caféine peut également aider à améliorer la qualité de votre sommeil. Adopter des habitudes alimentaires saines est essentiel pour contrebalancer les effets négatifs du manque de sommeil sur votre alimentation.

Stratégies pour améliorer le sommeil et la perte de poids

Hygiène de sommeil et environnement

L’hygiène de sommeil joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la qualité de votre sommeil. Il est important de créer un environnement propice au repos. Assurez-vous que votre chambre soit sombre, calme et à une température confortable.

Un bon matelas et des oreillers de qualité peuvent aussi faire une grande différence. Évitez les écrans au moins une ou deux heures avant de vous coucher pour minimiser l’exposition à la lumière bleue, qui peut perturber la production de mélatonine.

Établir une routine de sommeil régulière aide votre corps à s’adapter et facilite l’endormissement. En suivant ces conseils, vous pouvez améliorer considérablement votre capacité à bien/mieux dormir.

Nutrition et habitudes alimentaires

Une alimentation équilibrée peut également améliorer votre qualité de sommeil. Consommez des repas légers le soir pour éviter une digestion difficile pendant la nuit. Le soir, le repas peut être plus important que le midi, cela va dépendre des besoins journaliers et de votre rythme de vie, mais évitez les aliments très gras et difficiles à digérer. Aussi, on évitera un excès de protéines animales le soir, pour éviter de rentrer en compétition avec le tryptophane, précurseur de la sérotonine.

Évitez la caféine et l’alcool en fin de journée, car ils peuvent perturber votre sommeil. Inclure des aliments riches en tryptophane, comme les noix et la volaille, peut favoriser la production de sérotonine et de mélatonine, indispensables pour un sommeil réparateur.

Hydratez-vous bien tout au long de la journée, mais réduisez votre consommation de liquides quelques heures avant de dormir pour éviter les réveils nocturnes.

Exercice et activité physique

L’activité physique régulière est essentielle à la fois pour la perte de poids et pour améliorer la qualité du sommeil. Engagez-vous dans des activités physiques telles que la marche, le jogging, ou le sport au minimum trois fois par semaine. L’activité que vous aimez pratiquer régulièrement sera toujours la meilleure possible.

Il est préférable de faire de l’exercice le matin ou en début de soirée. L’activité physique intense avant le coucher peut en revanche stimuler votre système nerveux et nuire à votre sommeil. Cela dépend des individus, mais si c’est le cas, évitez le sport le soir.

Des exercices de relaxation comme le yoga ou la méditation peuvent aider à diminuer le stress et l’anxiété, favorisant ainsi un meilleur endormissement. La lecture peut aussi contribuer à améliorer votre endormissement.

En suivant ces stratégies, vous pouvez améliorer votre sommeil et atteindre plus facilement vos objectifs de perte de poids associé  à une prise en charge nutritionnelle individualisée.

 

Diététiquement.

MD

Comment s’alimenter pour la reprise de la course ?

Quelle alimentation pour la reprise de la course ?

 

Avec les beaux jours, l’envie de se remettre au sport est de plus en plus forte, et pour beaucoup, c’est la reprise du footing !

Pour reprendre le sport dans de bonnes conditions, il est important d’adapter son alimentation.

Dans ce cas, l’alimentation va avoir deux objectifs : apporter suffisamment d’énergie pour ne pas créer de carences, et diminuer les inflammations causées par l’exercice.

 

  1. Apporter de l’énergie

L’alimentation devra bien sûr être équilibrée, mais aussi être suffisante en protéines pour le maintien de la masse musculaire, et riche en glucides, plutôt complexes (céréales, légumineuses) pour l’apport énergétique.

Cela doit devenir une base alimentaire qui permet d’avoir de l’énergie au quotidien, et qui permettra d’avoir de l’énergie pour les préparations de courses.

Nous devons retrouver aux repas principaux (midi et soir), des légumes (pour leur apport en fibres, vitamines et minéraux), des féculents cuits (pâtes, riz, semoule, lentilles) et en fonction des besoins, 1 ou 2 portions de protéines (viande, poisson, œuf) par jour.

Le petit-déjeuner dépendra du rythme de vie, des besoins nutritionnels, et pourra être constitué de produit céréalier, de protéine si besoin, d’un produit laitier en fonction de la tolérance, et d’un fruit ou équivalent.

En fonction du niveau d’intensité de la course et de sa durée, ces proportions peuvent changer et doivent être personnalisées.

Rapprochez-vous de votre diététicien du sport pour une prise en charge personnalisée.

 

  1. Améliorer la récupération

 La course est bonne pour la santé mais elle peut aussi être à l’origine de stress oxydatif et de blessures, dans le cas d’une préparation insuffisante ou d’une pratique trop intense.

Le stress oxydatif est une adaptation de notre organisme à l’effort, qui permet à notre corps de s’adapter à l’effort lors d’une pratique raisonnée.

Si la pratique est trop intense, et ou inadaptée à l’état de forme, le corps n’aura pas le temps de s’adapter et de récupérer.

L’alimentation est un maillon à ne pas négliger pour éviter ou limiter cet effet.

 

Une alimentation adaptée et saine, permet dans la plupart des cas d’éviter ces désagréments.

Les aliments riches en fibres, vitamines et minéraux, comme les fruits et  les légumes verts, ainsi qu’une bonne hydratation, sont les clés pour diminuer les inflammations liées à l’exercice.

D’un autre côté, il est aussi important de diminuer les aliments transformés, les protéines et le fromage.

 

En pratique ça donne quoi ?

 Avoir une bonne hydratation avant l’effort et pendant l’effort, puis boire de l’eau tout de suite après l’effort, pour une bonne récupération.

Si le repas principal a lieu dans l’heure après la course, il peut contenir des légumes verts, de la protéine maigre comme du poulet, et des féculents avec peu de matière grasse. Plus un laitage et un fruit pour finir sur une note douce et sucrée.
Ex : Poulet, Haricots verts, riz, fromage blanc et banane.

Si le repas est trop loin, on apporte une collation si possible dans les 30 minutes après l’effort pour optimiser la récupération.

L’objectif de la collation ou du repas post-effort sera de combler les dépenses énergétiques liées à l’effort, et d’améliorer la récupération.

 

https://www.irbms.com/la-collation-de-recuperation-immediate/

 

Dans tous les cas, le sportif doit veiller à avoir une bonne hydratation pour éviter toute déshydratation qui serait synonyme de baisse de performance et pire, de malaise.

Il faudra veiller à boire environ 8 à 10 verres d’eau dans la journée, sans compter l’hydratation de récupération, jusqu’à 3 heures après la course. Le meilleur moyen de vérifier cela reste de contrôler la couleur des urines qui doit être claire.

 

Pour finir, le plus important c’est de ne pas démarrer trop fort, surtout suite à une période d’inactivité. Le risque de blessure serait trop important.

 

Profitez de ce beau temps pour une remise au sport et mangez sainement pour être en forme et en bonne santé !

 

M.D

La micronutrition pour les sportifs

Quand on parle alimentation du sportif, les macronutriments sont mis en lumière et à juste titre, grâce à leur apport énergétique.

C’est notamment grâce aux protéines que le sportif va maintenir sa masse musculaire, grâce aux lipides et glucides que le sportif aura de l’énergie pour maintenir ses efforts musculaires dans la durée.

Peu évoqué, le statut micro nutritionnel du sportif est pourtant très important, et les études montrent rarement que tout va bien.

Par exemple, dans un groupe de sportifs d’endurance extrême, 95% des athlètes ont un apport déficitaire en vitamine E (Machefer, 2006), tout comme 32% des ces mêmes athlètes ont un statut insuffisant en vitamine C et béta-carotène.

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0765159706000128

Pourquoi les sportifs ont-ils des besoins supérieurs à la norme ? Pourquoi, leurs apports sont-ils insuffisants ?

Quels sont les principaux micronutriments indispensables aux sportifs ?

Faisons le point.

En fait, il est normal que les besoins en micronutriments soient plus importants chez les sportifs que chez les sédentaires.

Il y a une accélération des phénomènes physiologiques induits par l’activité physique et les efforts répétés.

Il y a une diminution de l’absorption intestinale des micronutriments à l’effort.

Le stress oxydatif induit par l’activité physique est aussi responsable de ces besoins supérieurs à cause de l’augmentation des enzymes oxydantes contenues dans la masse musculaire et du métabolisme protéique pour assurer les réparations tissulaires pendant l’exercice. Les pertes urinaires et sudorales sont aussi responsables de ces fuites de micronutriments.

Pour 1 l de sueur produit, il y a une perte de 20 mg de calcium, 5mg de magnésium, 200mg de potassium et 800mg de sodium.

(WENK 1993)

Pourtant, ces micronutriments (car nos besoins sont faibles), bien qu’ils ne soient pas énergétiques, n’en sont pas moins indispensables au bon fonctionnement de nombreuses réactions de notre organisme.

 

Les vitamines

 Les vitamines hydrosolubles C et B (solubles dans l’eau, qui se dispersent dans les liquides de l’organisme) sont indispensables au sportif.

La vitamine C est un puissant antioxydant. Elle permet à notre organisme de lutter contre le vieillissement de nos cellules et les radicaux libres, par exemple produits à l’effort.

Les vitamines B sont indispensables et tiennent une place importante, compte tenu de leur rôle dans le métabolisme énergétique.

La vitamine B1 est importante dans la glycolyse et dans le catabolisme des acides aminés branchés, alors que la vitamine B2 contribue à l’oxydation du pyruvate en acides gras.

La vitamine B6 est nécessaire pour catalyser certaines réactions du métabolisme intermédiaire comme la glycogénolyse ou l’utilisation des acides aminés.

Leur apport est directement lié à la performance dans les sports d’endurance.

 L’altération du statut de l’ensemble des principales vitamines hydrosolubles du groupe B (B1, B2 et B6) se traduit par une réelle diminution des performances physiques.

La subcarence de l’ensemble des vitamines B1, B2 et B6 induit une diminution de 12 % de la puissance maximale aérobie, et de la consommation d’oxygène au seuil de transition aérobie anaérobie.

Les vitamines hydrosolubles sont en grande majorité apportées par les fruits et légumes, car ils sont entre autre gorgés d’eau.

Il y a aussi les vitamines liposolubles, les vitamines A, D, E et K.

Elles sont elles dissoutes et stockées dans le tissu adipeux (la graisse).

Ces vitamines sont apportées par des sources de graisses alimentaires, sauf la vitamine D qui peut aussi être synthétisée par le soleil.

Cette vitamine D qui aide à fixer le calcium, et qui a aussi un rôle dans le système immunitaire. Système immunitaire mis à mal chez les sportifs notamment de haut niveau.

Le sport à faible dose est bénéfique, alors que le surentrainement peut amener à des carences et des pathologies chroniques notamment de la sphère ORL.

De la même manière, notre organisme a besoin pour bien fonctionner de minéraux et oligoéléments.

Le sportif devra être attentif à ce statut pour optimiser sa performance.

Minéraux principaux

Le Sodium

Au cours d’un effort important, le sportif perd de grandes quantités de sodium par la sueur. Une trop grande perte diminue la performance physique et peut entraîner des problèmes de crampes abdominales et musculaires.

Le Potassium

Il joue un rôle dans la transmission du système nerveux, dans la contraction musculaire et dans le maintien de la pression sanguine. Un apport de potassium s’avère nécessaire après l’effort pour compenser les pertes. La prise d’amandes, de fruits secs (raisins, abricots, dattes et bananes) ou barres de céréales après l’effort est ainsi conseillée.

Le Magnésium

C’est un Cofacteur d’enzymes indispensable à de nombreuses réactions biochimiques impliquées dans les processus énergétiques, dans la transmission de l’influx nerveux et dans la contraction des muscles.

L’activité physique, du fait des pertes sudorales, accroit les besoins en magnésium chez le sportif. Le déficit en magnésium se manifeste souvent par des crampes nocturnes.

Le Calcium

Le calcium intervient dans les contractions musculaires, la conduction nerveuse, l’activation de nombreuses enzymes, ou bien encore, le contrôle de l’excitabilité neuromusculaire. Le sportif doit garantir ses apports en calcium sous peine de diminuer ses performances.

 

Oligoéléments principaux

Le Fer

Les pertes en fer (sudorales, urinaires, fécales) sont augmentées chez le sportif. Une carence « martiale » (c’est à dire une carence en fer) se traduit par une chute du taux de globules rouges, une baisse des performances et une forte fatigue.

Le fer d’origine animale est mieux absorbé que le fer d’origine végétale. De plus, le fer est mieux absorbé s’il est associé à certaines vitamines (C, B9 et B12).

Une alimentation équilibrée et variée permet une meilleure absorption du fer.

 

Une supplémentation ne doit pour autant pas être envisagée en première intention sans une vérification de l’alimentation du sportif et de ses analyses sanguines.

En fonction des besoins, l’adaptation de l’alimentation et/ou une supplémentation seront donc des solutions pour optimiser l’apport micro nutritionnel du sportif.

Retrouvez cet article sur les sites: https://www.tuvasou.fr et http://www.montriathlon.fr

 

 

 

Comment gérer son alimentation avec la fermeture des salles de sport ?

Dans ce contexte sanitaire particulier, avoir une alimentation équilibrée et une activité physique régulière peuvent devenir des objectifs difficiles à mettre en pratique.

La compensation d’une situation pesante par l’alimentation peut s’observer, mais surtout, la fermeture des salles de sport met un coup de frein important aux pratiques d’activités physiques, déjà compliquées à intégrer dans nos plannings.

Quelles sont les conséquences sur la gestion du poids et comment faire pour limiter les dégâts ?

La conséquence d’un manque d’activité physique est très simple.

L’apport calorique obtenu par l’alimentation est sensiblement le même, mais la dépense énergétique est moindre.

Il est tout à fait logique que si l’on souhaite perdre ou maintenir un poids de forme, cette diminution d’activité va compliquer les choses.

Le manque d’activité physique est dommageable.

Notre corps et notre esprit ont ce besoin de bouger, d’éliminer des toxines.

Le corps bougeant moins, va aussi brûler moins de calories, et cela malgré une bonne alimentation.

Alors, il va falloir trouver des solutions…

 

Comment limiter les dégâts ?

Une bonne alimentation et moins de sorties

Pour commencer, pour les personnes ayant une vie sociale riche, et qui comptaient sur le sport pour combler les écarts, il va falloir faire un peu plus attention.

Soit en limitant ces sorties, et/ou en faisant attention à ce que l’on mange et boit.

Une chose est certaine, la privation alimentaire pour combler un écart ne fonctionne pas et peut être à l’origine de frustration et de compensation.

L’activité physique et une alimentation équilibrée le reste du temps peuvent limiter les dégâts.

Trouver une activité à l’extérieur

Pour les personnes qui réalisaient des séances plutôt cardio de type course sur tapis, vélo, vélo elliptique, l’alternative se trouve dehors.

Il est possible de bouger à pieds ou en vélo, et même dans les villes où les masques sont obligatoire, une tolérance est observée pour les pratiquants d’activité physique.

Alors, oui il peut y avoir de la pluie, faire froid, des conditions particulières en ville ou autre, mais à priori, il est possible de s’en sortir et de bouger son corps.

Faire des cours de sport chez soi

Pour les pratiquant(e)s de cours collectifs, il existe des alternatives interactives pour la maison ou l’appartement afin de garder un minimum d’activité.

Des séances à distance peuvent servir pour se dépenser un peu.

Cela ne vaut pas forcément l’énergie d’une salle de fitness, mais les exercices seront quand même effectués, et dans tous les cas, ce sera mieux que de ne rien faire.

Pour les pratiquant(e)s de musculation, sauf exception, les machines vont manquer.

Il existera l’alternative des séances au poids de corps ou avec un matériel moins conséquent. Dans ces cas précis, le manque de matériel devient très contraignant et le maintien des performances devient compliqué.

L’observation de la forme et des performances permettra de savoir où l’athlète se situe dans son activité.

 

Dans tous ces cas, la prise en charge alimentaire et une adaptation précise seront un atout et un moyen de lutter contre la baisse de dépense physique.

Ajouter à cela une prise en charge alimentaire de qualité

Une prise en charge nutritionnelle adaptée par un diététicien-nutritionniste sera fortement conseillée.

Dans un premier temps, il va falloir veiller à maintenir les apports en protéines pour limiter la destruction de masse musculaire engendrée par le manque d’activité.

L’apport calorique total peut être modifié.

En maintenant l’apport en protéine, il faudra donc trouver des solutions pour éventuellement diminuer d’autres nutriments, mais en évitant la sensation de faim et en évitant le déséquilibre alimentaire.

Si l’apport énergétique doit être diminué, il faudra le concentrer autour des séances de sport.

 

Pour faire le point, rapprochez vous de votre diététicien-nutritionniste pour trouver la solution qui vous convient.

 

Diététiquement

Mickael DIELEMAN Diététicien Nutritionniste Lyon

Marche active avec votre diététicien

1 fois par mois, j’organise une marche active pour vous proposer une activité physique de qualité et pour répondre à vos questions sur la diététique.

La prochaine marche active aura lieu le:

Dimanche 22 Mars 2020 de 10h00 à 11h00 dans Lyon.

J’accueillerai environ 10 partcipants.
Les amis ou la famille sont les bienvenus 🙂

Pour les inscriptions, vous pouvez me contacter par mail sur: contact@mdnutrition.fr ou par téléphone au 06.34.12.89.30.

 

Suivez mes évènements sur Facebook: @dieteticienlyon

https://www.facebook.com/events/295240828022577/

 

A très bientôt,  en tenue de sport !

 

Quelle alimentation pour la reprise de la course ?

Avec les bonnes résolutions et le temps clément , l’envie de se remettre au sport est de plus en plus forte, pour beaucoup, c’est la reprise du footing !

Pour reprendre le sport dans de bonnes conditions, il est important d’adapter son alimentation.

Dans ce cas, l’alimentation va avoir deux objectifs : apporter suffisamment d’énergie pour ne pas créer de carences, et diminuer les inflammations dues à l’exercice.

 

  1. Apporter de l’énergie

L’alimentation devra bien sûr être équilibrée, mais aussi être suffisante en protéines pour le maintien de la masse musculaire, et riche en glucides, plutôt complexes (céréales, légumineuses) pour l’apport énergétique.

Nous devons retrouver aux repas du midi et du soir des féculents cuits (pâtes, riz, semoule, lentilles) et en fonction des besoins, 1 ou 2 portions de protéines (viande, poisson, œuf) par jour.

En fonction du niveau d’intensité de la course et de sa durée, ces proportions peuvent changer et doivent être personnalisées.

 

  1. Améliorer la récupération

La course est bonne pour la santé mais elle peut aussi être à l’origine de stress oxydatif et de blessures.

Une alimentation adaptée et saine, permet dans la plupart des cas d’éviter ces désagréments.

Les aliments riches en fibres, vitamines et minéraux, comme les fruits et les légumes verts, ainsi qu’une bonne hydratation, sont les clés pour diminuer les inflammations liées à l’exercice.

D’un autre côté, il est important de diminuer les aliments transformés, les protéines et le fromage.

En pratique ça donne quoi ?

Boire de l’eau tout de suite après l’effort, pour une bonne récupération.

Si le repas principal a lieu dans l’heure après la course, il peut contenir des légumes verts, de la protéine maigre comme du poulet, et des féculents avec peu de matière grasse. Plus un laitage et un fruit pour finir sur une note douce et sucrée.
Ex : Poulet, Haricots verts, riz, fromage blanc et banane.

Si le repas est trop loin, on apporte une collation si possible dans les 30 minutes après l’effort pour optimiser la récupération.

https://www.irbms.com/la-collation-de-recuperation-immediate/

Dans tous les cas, le sportif doit veiller à avoir une bonne hydratation pour éviter toute déshydratation qui serait synonyme de baisse de performance et pire, de malaise.

Il faudra veiller à boire environ 8 à 10 verres d’eau dans la journée, sans compter l’hydratation de récupération, jusqu’à 3 heures après la course. Le meilleur moyen de vérifier cela reste de contrôler la couleur des urines qui doit être claire.

 

Pour finir, le plus important c’est de ne pas démarrer trop fort, surtout suite à une période d’inactivité. Le risque de blessure serait trop important.

Vos bonnes résolutions diététiques pour 2020

Chaque année, on se demande ce qu’on va pouvoir améliorer dans son quotidien avec les bonnes résolutions.

Voici mes conseils diététiques pour améliorer votre alimentation en 2020.

Fixez-vous 3 objectifs prioritaires à tenir et faites le point chaque semaine sur la réalisation de ceux-ci.

 

  • On mange beau, c’est bon pour notre corps

Manger n’est pas simplement le fait de se nourrir, c’est aussi se respecter.

En choisissant ce que l’on mange, on choisit de bien se nourrir ou non, alors choisissons tout simplement de bien manger.

Cela commence par le visuel.

Un plat qui fait envie va vous faire plaisir et vous satisfaire.

Il faut oublier le plat pris à la va vite, le plat préparé sans saveur, sans texture, bourré d’additifs et édulcorants.

Cela demande un peut de temps et d’organisation mais ça vaut le coup.

On peut choisir de manger beau et bon simplement avec quelques épices, des herbes, du citron. Du goût et de la couleur.

 

  • Boire de l‘eau

Parce que l’eau, c’est la vie !

Un manque d’eau peut être à l’origine de nombreux désagréments et problèmes.

Une mauvaise circulation, une fatigue chronique, une bouche sèche, une sensation de faim.

Tout ceci est facilement modifiable en buvant simplement régulièrement de l’eau.

C’est tellement simple, alors buvez 8 verres d’eau minimum par jour !

Une goute de jus de citron vous aidera à passer le goût de l’eau si vous avez besoin d’aromatiser celle-ci.

 

  • On réduit sa consommation de viande

Parce que l’excès de viande est nocif pour notre corps.

Parce que nous n’avons simplement pas un besoin fondamental de manger autant de viande.

Aussi, pour réduire l’impact négatif de l’élevage intensif sur notre planète.

Réduisons cette consommation à 2 portions par semaine, ce sera amplement suffisant pour répondre à nos besoins.

Pour tout de même maintenir notre masse musculaire au quotidien par un apport de protéines, nous pouvons consommer du poisson et des œufs, du tofu, ou des légumineuses associées à des céréales.

 

  • Pas un seul repas sans fruits et légumes, de saison de préférence

 Les fruits et légumes vont nous apporter toutes les vitamines et les minéraux nécessaires à notre bonne santé.

Ainsi que les fibres pour remplir notre estomac et capter les sucres et les graisses en excès dans notre alimentation.

Consommer de saison est important pour respecter notre planète.

Aussi, chaque saison est synonyme de besoins nutritionnels différents, et les fruits et légumes de saison remplissent parfaitement ces besoins.

 

  • On réduit les sucreries

La période des fêtes était propice à manger beaucoup de sucreries.

Il ne faut pas maintenir cette mauvaise habitude et tout de suite stopper les sucreries.

On enlève tous les gâteaux et chocolats dans les placards pour ne pas être tentés.
S’il reste des sucreries à la maison, donnez les à vos collègues ou amis.

 

  • Faire de l’exercice chaque semaine

Un peu moins de sport en fin d’année et ce sont de bonnes habitudes qui peuvent partir en l’air.

Il faut imposer dans son planning des séances de sport entre 2 et 3 fois par semaine.

Si c’est compliqué, réfléchissez à augmenter votre activité physique dans votre quotidien.

Moins prendre les transports, rentrer du travail à pieds, faire 10 min de renforcement le matin… il y a de nombreuses solutions.

 

Si vous ne pouvez tenir votre objectif car il est trop difficile à atteindre, changez le, mais continuez d’améliorer votre quotidien.

 

Faites le point avec votre diététicien-nutritionniste pour qu’il vous aide dans votre quotidien.